IL Y A UN NET CHANGEMENT DE PERSPECTIVE DANS LE NOUVEAU PROJET ARTISTIQUE DE FABIO BIANCO. DANS LE PASSÉ, LE POINT DE VUE ÉTAIT INTROSPECTIF, VISANT À SONDER RAPIDEMENT LES INTÉRIEURS DE SES ENVIRONNEMENTS COLORÉS, CRÉANT DES PERSPECTIVES IMAGINAIRES GRÂCE À LA FORTE UTILISATION DE LA COULEUR. ICI LA CAMÉRA TOURNE SUR ELLE-MÊME ET CHANGE DE POINT DE VUE. LA VISION CESSE SON RÔLE STATIQUE, LES LUSTRES (MÉDIUM EXCEPTIONNEL POUR DONNER AU TABLEAU UNE CARACTÉRISATION CINÉMATOGRAPHIQUE) PERDENT LEUR CENTRALITÉ, LES RÉFLEXES MULTIPLIENT LEURS JEUX ET NOUS ENTRAÎNENT DANS LE RÉCIT.
DANS CETTE DERNIÈRE SÉRIE D'ŒUVRES, LE POINT DE VUE EST DE L'INTÉRIEUR VERS L'EXTÉRIEUR, COMME L'ENGRENAGE DE LA MACHINE, RÊVEUR ET MYSTIQUE, TOTALEMENT INCONSCIENT DE CE QUI SE CACHE À L'EXTÉRIEUR. AINSI, ON PEUT IMAGINER UNE NATURE FABULEUSE-IMAGINATIVE, ON PEUT Y VOIR DES ÉLÉMENTS PLUS ABSTRAITS, SURRÉALISTES ET ONIRIQUES. ON RETROUVE DES POINTS CLÉS HABITUELS DES PEINTURES DE FABIO BIANCO COMME LE LUSTRE, POINT CENTRAL DE LA REPRÉSENTATION PICTURALE, MAIS ON PERD LES LIGNES ENTRE RÉALITÉ ET FICTION, ENTRE CONSCIENCE ET IMAGINAIRE. LE RÉSULTAT FINAL EST UN CONTACT DIRECT AVEC L'ŒUVRE, MÉDIATISÉ PAR L'UTILISATION DE LA COULEUR ET PAR LA DÉFINITION DE L'ESPACE.